Sous une forme théâtrale ludique, féérie onirique, poétique et joueuse, aborder mine de rien les méandres de l’enfance, l‘inceste et l’émancipation.
Scénographie légère, costumes merveilleux, note triviale de la peau d’âne jouant sur l’attraction répulsion, parole adressée, texte rythmé, petite fabrique de bruitages…
Note de l’auteure, Sophie Vaslot :
« Le conte qui prend sa source dans la sagesse populaire, est ancré dans la mémoire collective comme moyen cathartique de résolution de nombre de confits de l’enfance à l’âge adulte. Après avoir abordé dans mon texte L’histoire vraie du petit Chaperon Rouge les thèmes de l’émancipation féminine, du libre choix, j’avais envie de continuer de creuser les méandres de l’enfance via cette possibilité protéiforme qu’offre le conte.Cette réécriture permet d’envisager, en filigrane bien sur,l’inceste, mais aussi d’autres thématiques comme l’égalité des sexes. Il s’agit surtout de proposer au jeune public un texte joyeux, poétique, travaillant sur la rime, et volontiers le clin d’oeil. Plusieurs niveaux d’écriture, des interactions avec le public, qui permettent au jeune spectateur de se sentir immédiatement concerné »
Le metteur en scène, Frédéric Klein :
« Après un travail en commun avec Sophie Vaslot sur l’Histoire vraie du petit Chaperon Rouge, ce nouveau texte suscite l’envie de continuer de travailler sur les questionnements de l’enfance, avec une forme théâtrale ludique. Ce spectacle sera pensé comme une féérie invitant au rêve et à la poésie, allant chercher vers l’onirisme de Cocteau, la facétie de Jacques Demy, le décalage de Joan Sfar. Le travail scénographique jouera sur les apparitions disparitions, sur les contrastes lumineux afin d’amplifier les effets. Un travail en collaboration avec l’artiste plasticienne Cécile Lavocat sur une réalité non virtuelle, mettra en œuvre l’imaginaire du public au travers de techniques artisanales astucieuses : des structures légères dépliables et repliables pour retrouver l’émerveillement façon Méliès.Il s’agira comme dans ma précédente mise en scène de continuer de réveiller la« magie » chez le spectateur par des moyens dont la simplicité apparente aiguise l’éveil et la curiosité. »
Coproduction : OARA / Agence culturelle Dordogne / Théâtre Grandeur Nature. Résidences : Maisons des Arts (79) / Centre Michel Manet (24)/ Paradis galerie Verbale (24).
Suite à la demande des enseignants de renouveler les représentations sur cette fin d’année, et face à l’enthousiasme du public, “Ma peau d’âne” revient au Paradis pour plusieurs séances scolaires du 9 au 13 décembre en journée (offre pass Culture).