L’espace d’ un week-end aux allures d’ éternité, la maison s’embrase et la famille se consume dans des rapports de force qui donnent ici l’’espace aux tragédies contemporaines.
Neiges d’’été, dès le début, on pressent que quelque chose ne va pas. Est-ce la chaleur étouffante qui envahit l’espace ? Les rapports familiaux qui s’ effritent ? Les vérités et les secrets qui éclatent au grand jour. On assiste là aux interactions de trois générations d’’une famille bourgeoise. Sans savoir ce qui se passe à l’extérieur,tous enfermés dans la demeure familiale, les langues s’’entremêlent et les silences remplis de non-dits volent en éclat. Il est question de repli identitaire, de priorité à soi, de divertissement insouciant, de sable qui avance et d’’un sentiment collectif impuissant face à la dérégulation climatique :
« le soleil se rapproche, bientôt il avalera notre jardin, notre maison, notre famille. »