Neiges d’’été, dès le début, on pressent que quelque chose ne va pas. Est-ce la chaleur étouffante qui envahit l’espace ? Les rapports familiaux qui s’ effritent ? Les vérités et les secrets qui éclatent au grand jour. On assiste là aux interactions de trois générations d’’une famille bourgeoise. Sans savoir ce qui se passe à l’extérieur,tous enfermés dans la demeure familiale, les langues s’’entremêlent et les silences remplis de non-dits volent en éclat. Il est question de repli identitaire, de priorité à soi, de divertissement insouciant, de sable qui avance et d’’un sentiment collectif impuissant face à la dérégulation climatique :
« le soleil se rapproche, bientôt il avalera notre jardin, notre maison, notre famille. »