Embêter les cailloux

LES 24 CIE
Distribution : Écriture, mise en scène, interprétation : Timothée François. Regard extérieur : Noémie Richard. Musique : à définir

Résidence de recherche

En résidence : Du lun 09 septembre 2024 au ven 13 septembre 2024

“J’avais envie de réfléchir autour des enjeux politique,philosophique, éthique, sur la question du commun, du vivre ensemble, ainsi que sur la question de la passation.

Que voulons-nous transmettre, à nos enfants, à nos petites sœurs, petits frères, à notre planète future.

Il s’agit pour cette semaine au Paradis (galerie verbale) d’explorer une première semaine d’écriture, afin de concrétiser un peu la pièce de théâtre qui en résultera. Mais le projet est multiple, l’idée étant d’intervenir le plus possible auprès de nos jeunes adultes, du collège jusqu’au lycée, autour de toutes ces questions sociétales qui me semblent essentielles aujourd’hui et de tout temps. L’idée est à la fois de présenter une pièce de théâtre mais également de travailler sur les thématiques évoquées.

Le spectacle pourrait raconter, à quelque chose près, une randonnée entre un père et son fils.

Pendant cette randonnée, dans leur bulle isolée du monde,au milieu de la montagne et des ruisseaux, l’heure est à la divagation, mais que dire. Comment dire toutes ces choses si importantes, si essentielles ? N’allons-nous pas partager autre chose que notre colère envers le monde ? Comment expliquer les méandres, les enjeux de nos sociétés ? Comment éduquer un enfant en dehors du seul modèle capitaliste ? Comment oser juste imaginer un autre monde, sans avoir la peur qu’un jour,comme pour nous tous, il se trahisse.

« Embêter les cailloux » c’est l’histoire d’un homme qui écrit des poèmes d’amour et de liberté à son fils quand il est endormi.C’est l’histoire d’une relation Homme/enfant, loin de toute image préinstallée. C’est l’histoire d’un monde qui pourquoi pas s’inventera ! C’est l’histoire d’une vie qui se veut militante du bien commun.« Embêter les cailloux » n’est-ce pas vain dans un sens, n’est-ce pas sans fin, n’est-ce pas ridicule ?