Textes de Gilles Ruard
Captations et créations sonores Nicolas Barillot/
Création lumière Mathilde Montrignac
Une production du Théâtre grandeur nature
Remerciements à Fabrice et Marie-Paule Deguilhem pour leur accueil en résidence d’écriture dans la montagne
Parfois nous entendons dire « 6ème extinction de masse !» En d’autres occasions cette injonction apparaît : « Opposer nature et culture, ça suffit ! »
« Carte blanche, Territoires vierges » explore un espace concret et particulier entre ces deux lignes. Ça commencerait comme un protocole d’expérience… La recherche d’une preuve immédiate du dialogue qui s’établit entre tous les éléments qui composent un « bout de planète ».
Il s’agirait de démontrer l’existence de cette réalité hypothétique : « Le monde est irréductible à l’humanité. Nous, humains, sommes inscrits dans un espace qui nous englobe. Que nous le voulions ou non, ÇA dialogue de tous les côtés… Et nous sommes inclus dans ce dialogue ! » Pour percevoir, à travers notre « pièce », cette sensation à proprement parlé phénoménale, il te suffirait, spectateur, de te laisser aller au silence, à la décentration de toi, à l’écoute, et au développement de tes perceptions.
Ce serait l’invitation faite lors de ces deux soirées. Au cours de leur déroulement, elles nous feraient glisser, tous ensemble, dans une construction paysagère. De l’étang de La Barde et ses habitants d’une nuit ou d’une aube, au présent de nos corps d’acteurs et de spectateurs au Paradis (galerie verbale), autour et avec Delphine Barbut et ses instruments, autour et avec un texte, inédit au plateau, « Des amours et des guerres », porté par son auteur et la rencontre avec Delphine.