Après l’accueil chaleureux de la première présentation au plateau de la création « Les neiges d’été », le samedi 18 février dernier, la compagnie LAZZI ZANNI en compagnonnage avec Le Paradis – galerie verbale, propose le samedi 25 mars, une nouvelle lecture scénique à trois voix de cette pièce.
Première écriture de Fabien Bassot, qui marque une transition vers un théâtre assurément décalé, noir et vivant, entre illusion et naturalisme cru.
Les Neiges d’été (titre provisoire) : Entre rupture et liens, on assiste là aux interactions de deux générations d’une famille de la classe moyenne. Sans savoir ce qui se passe à l’extérieur, tous enfermés au sous-sol de la maison familiale, les langues s’entremêlent et les silences remplis de non-dits volent en éclat. Il est question de repli identitaire, de priorité à soi, de divertissement insouciant, de sable qui avance et d’un sentiment collectif impuissant face à la dérégulation climatique : « le soleil se rapproche, bientôt il avalera notre jardin, notre maison, notre famille. »
L’espace d’un week-end aux allures d’éternité, la maison s’embrase et la famille se noie dans des rapports de force qui donnent ici l’espace aux tragédies contemporaines. A moins que tout cela ne soit qu’une vaste farce.